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A l’assaut du roc de Scaramus!

Près du col de Chioula, grand temple de la raquette, sorte de « station » pour skieurs de fond et raquetteurs, mais beaucoup plus calme et sauvage, le col de Marmare (1361m) offre en plus l’avantage d’offrir des départs gratuits de rando.Heureusement pour nous qui avons toujours un don inénarrable pour nous perdre, la direction générale de la rando est constante:on file droit vers le nord-ouest. Une simple boussole sert à confirmer le chemin de départ (ben oui si on se trompe de chemin au début on est mal barrés… et c’est pas les chemins qui manquent dans les Pyrénées!)

Passés un petit plateau….

Le roc de Scaramus est visible et on navigue à vue.
Mais sitôt arrivé sur une bosse, on s’aperçoit qu’il faut atteindre la suivante: On passe ainsi le sarrat de Péchéré (1527m).
Lors de la montée , la vallée de l’Ariège s’offre à la vue:

Mieux vaut profiter de la vue lors de la montée car à cette époque de l’année (février -mars) l’ONF pratique des écobuages. C’est ainsi ‘qu’en plein milieu de la rando nous voici survolés par des canadairs. Heureusement ils ne font que surveiller les départs volontaires de feu sur les versants isolés.

N’empêche qu’en tant que randonneurs on n’est pas trop rassurés… qui dit qu’il n’y a pas de chemins de randos sur les départs de feu?
Bon, on a quand même réussi à monter au sommet du roc de Scaramus (1868m)

On commence à savoir repérer les corniches de neige formées par le vent et qui causent des avalanches. En effet la neige surplombe alors le vide. De dessus, on ne les voit pas, il faut donc bien regarder où l’on monte avant d’y mettre le pied et éviter de se tenir trop près du vide! Sinon tout s’effondre! Heureusement les guides de randos mettent souvent en garde et puis d’en bas de la pente, on les repère bien. (ici sur la gauche au bord du vide ou sur la photo du dessus à gauche aussi)

Ci-dessus la vallée de l’Ariège…

Mais on n’a pas appris à éviter les feux de forêt! Bon en fait celui-ci ne se déplace pas très vite heureusement. Mais je crois quand même qu’à part la fois où on a redescendu en courant le pic de Bugarach avec Alain (on  avait vu l’orage arriver dans la vallée sur l’autre versant), on n’avait pas effectué aussi vite le retour d’une rando!

C’est qu’on commençait à voir s’élever des panaches de fumée rousse et des flammes au loin. ça motive! En fait on a balisé pour rien, on s’en est tirés avec 5 min de marche dans la fumée (pas très agréable quand même!) pas trop dense. OUF!

Quelques belles vues quand même!

Jolie rando, assortie au temps qui va avec! Magnifique! Seulement pour cette fois, on avait pris les raquettes en trop! Bilan : les 3/4 de la rando passés à les porter sur le dos! Lourd! Mais bon difficile à savoir en partant du bas d’autant que la quantité de neige dépend essentiellement du versant gravi!
Une dernière petite photo de ces montagnes de rêve que sont les Pyrénées (au nom de triste légende mais tellement belles! )

En effet, Pyrène était la  très belle fille d’un chef important dans les Pyrénées au temps des Romains. Hercule , qui passait par là accomplir l’un de ces 12 travaux, en tomba amoureux. Elle aussi était amoureuse. Ce qui devait arriver arriva et elle se retrouva enceinte, personne n’étant au courant.

Hercule étant parti loin effectuer ses travaux, elle se retrouva seule et s’enfuit loin dans la montagne. Malchance des malchances un ours l’attaqua et quand Hercule revint la chercher, elle mourut dans ses bras. Il l’enterra dans une des salles de la grotte de Lombrives puis, inconsolable , il donna son nom à ces montagnes qu’on nomme désormais Pyrénées….

Auteur

loistoria@gmail.com
Articles historiques de balades et bricolage

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