Nous y voici enfin! Dans la Néouvielle! Dans la réserve naturelle des Pyrénéens ! Après avoir échoué les 2 étés derniers à y randonner à cause du temps. Départ de la station limitrophe avec l’Espagne de Piau-Engaly.  Il fait tellement  beau et chaud que la neige fond et de petites avalanches spontanées se déclenchent régulièrement sur les parois abruptes de la falaise en face de la station. Voilà l’une d’elle. Chacune se déclenche avec une petite détonation caractéristique.

Tout au fond de la station, on suit le ruisseau jusqu’à un petit lac recouvert de glace et de neige. Au départ c’est une autoroute à randonneurs raquettes. Très tracée très fréquentée.Peu de dénivelée. 200 ou 300m tout au plus. On se dirige vers le fond de la vallée.

Sur les sommets le vent soulève des nuages de neige. Peu à peu le chemin s’élève.
Les falaises s’étendent derrière nous.

Passage de disques de glace et de petite cascades glacées en cours de montée.

Une fois le lac passé, la montée continue beaucoup plus raide. 500 ou 600m de dénivelé en une seule combe affrontée avec vent de face. Le vent fort soulève des nuages de poudreuse , nous forçant parfois à nous arrêter en attendant une accalmie. Il efface nos traces au fur et à mesure.  Seul un skieur de randonnée s’est aventuré sur ce chemin avant nous.  La pente trop forte a découragé les autres randonneurs qui ont fait demi-tour au lac. Un autre skieur de randonnée nous double bientôt et nous aide en traçant le chemin. Malgré tout nous manquons plus d’une fois de faire demi-tour et  renoncer à atteindre la brèche. Plusieurs fois nous croyons l’avoir atteinte pour découvrir un nouveau sommet à gravir.

Petit retour sur le chemin déjà effectué lors d’une accalmie accordée par les bourrasques de vent glacial.

Nous atteignons le dernier replat. Et je suis un tout petit peu à la traîne.

Et de nouvelles montagnes s’offrent à notre regard malgré quelques nuages.

Ouf nous y voilà. But de la balade atteint non sans mal! C’est ce qu’on appelle repousser ses limites!
Dire que dans le guide la balade est décrite comme sans difficulté particulière!

Nous venons du fin fond de cette vallée où coule le ruisseau.

Retour. La descente de la combe s’effectue rapidement , vu la pente , elle ne nous prend qu’1/2heure (contre 2h de montée).

Le vent s’est apaisé sur les hauteurs mais en revanche il devient fort dans la vallée rendant le retour  plus fatiguant et le plat facile de l’aller devient le plat épuisant du retour. Les dernières montées pour retrouver la station et le parking sont éprouvantes. Allons nous arriver un jour?
Après la montée d’une petite piste verte qui n’a l’air de rien mais qui est épuisant , nous retrouvons enfin la voiture! Oufff! Quelle rando! Mais nous avons enfin découvert la Néouvielle!